Une expulsion
à la résidence autonomie Montesquieu

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Moi, Kamel Monghour, 64 ans, handicapé, je vais être expulsé de la résidence pour être accueilli à la résidence Saint-Laurent à partir du 6 octobre 2025

Voici la partie essentielle de la lettre du CCAS de Grenoble signée par la directrice générale Marion Brunat-Mortier


Le 4 septembre, vous avez été reçu en entretien par la Directrice d'action sociale Personnes Âgées Madame LEDUC et par la Directrice détéguée Autonomie et Veille Sociale Madame TIE Bi. Elles vous ont informé avoir constaté les manquements au règlement de fonctionnement de l'établissement suivants au cours du mois d'août 2025:
   - Faits d'agressivité ou de viotence verbate, physique, sexuelte (gestes déplacés et non consentis envers des résidents)
   - Agressivité envers les membres du personnel.

A l'issue de la procédure contradictoire préalable, la direction d'action sociale Personnes Âgées a rédigé un rapport de sanction. Il y est précisé que même si vous estimez de votre côté ne rien avoir à vous reprocher, le nombre et la crédibilité des témoignages portés à votre encontre impliquent qu'its doivent être pris en compte par l'institution. Sur ses recommandations, il a été constaté la nécessité de prononcer une sanction, de vous étoigner des résidents se déclarant victimes, ainsi que du personnel de la résidence autonomie Montesquieu.
en réaction à ces agissements de votre part

La présente décision est exécutoire à compter de sa notification.

Récemment la directrice du CCAS m'a dit que si je n'allais pas à la résidence Saint-Laurent le 6 octobre, mon contrat serait résilié immédiatement.

 

A Grenoble, résidence Montesquieu, le 26 septembre 2025

Article de Kamel Monghour publié par Gérard Jeanneau, professeur de lettres classiques, toujours en activité à l'Université de Louvain.




Nota bene ---
(note de Gérard Jeanneau).

            On a affaire à une sorte de tribunal bancal : pas d'avocat, pas un seul plaignant ni plaignante; et pourtant il en sort un verdict : expulsion le 6 octobre 2025. On semble bien vouloir se distraire au CCAS de Grenoble, sous l'éminente direction de Marion Brunat-Mortier. La démocratie au CCAS de Grenoble s'apparente à une oligarchie et même plus justement à une autocratie. Le tribunal du CCAS est juge et partie, judex et pars, dirait mon bon Cicéron. Horribile scriptu, dirait mon bon Horace. Evidemment, le maire de Grenoble, Eric Piolle, n'est au courant de rien à propos de ce procès rocambolesque. 

         Kamel et moi irons au tribunal administratif de Grenoble présenter le lettre de
Marion Brunat-Mortier. Je plains le juge qui doit statuer : éloigner Kamel des résidents se déclarant victimes et du personnel de la résidence Montesquieu en réaction à ces agissements de l'accusé qui se déclare innocent. Le verdict sera prononcé dans un mois ou deux. Et Kamel sera déjà à la résidence Saint-Laurent
; l'expulsion sera effectuée, expulsion du handicapé qu'il est, sans le secours d'un avocat qui eût pu étudier le dossier du délinquant étiqueté ainsi par les bons soins de Marion Brunat-Mortier.
 
         Alea jacta est, aujourd'hui,  ce mardi 14 septembre 2015,  Kamel a remis les clés de son studio, proche du mien, le studio 1322. En principe, sont affichés, un peu partout dans la résidence Montesquieu, les partants et les sortants, résidents ou employés. C'est ainsi que Mauricette Maillot nous a quittés pour rejoindre la résidence Le Lac à Grenoble. Il y a eu même pour elle un pot d'adieu avec musique; elle a eu un petit cadeau d'adieu. En sera-t-il de même pour mon ami Kamel ? J'inviterai la directrice de la résidence Montesquieu, Amélé Kpadenou à remplir son devoir sans rechigner.


            Que le bon juge qui va statuer sur le sort de mon ami Kamel invite les trois dames  à étoffer  leur dossier d'accusation, actuellement presque vide. Oui, que les trois harpies de la résidence Montesquieu mettent en exergue leur méchanceté à l'égard de  Kamel, un islamiste redoutable à leurs yeux.


          En  réalité la dame, à l'origine des déboirs de Kamel est ma voisine, Jacqueline Obry. Elle a chuté bien des fois, à cause de la boisson appréciée par Bacchus. Bref, au CHU de Grenoble, on l'a remise sur pied. Sa hanche gauche se remet. Et, un jour, Kamel, passant par là dans le couloir, voit la porte entrouverte, entre et par excès d'amabilité passe se main sur la jambe plâtrée sans rien faire d'autre. La directrice de la résidence Montesquieu, outrée, m'a dit : "Il aurait dû demandé l'autorisation". Que de fois on met la main sur mon épaule quand je conduis mon scooter électrique qui ne pollue pas
. Simple geste de sympathie. Je ne crie pas à l'assassin.

          A la résidence Montesquieu tout geste sympathique est prohibé. C'est un comportement  inapproprié, réprimé par le CCAS de Grenoble. Bref je crois entendre la voix de Tartuffe de Molière : "Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets, les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées." Et la directrice de la résidence Montesquieu, Amélé Kpadenou, endosse le costume de  Tartuffe, fait fuir de son établissement tous ceux qui ont de coupables pensées. Et mon bon Kamel est l'une de ses victimes : le voilà expulsé de la résidence Montesquieu pour se fixer à la résidence Saint-Laurent au motil probable que mon bon musulman Kamel est un féroce islamiste avec un grand couteau à la bouche, un violeur en puissance. D'où l'arrêt d'expulsion, émis par Amélé Kpadenou, la Tartuffe de la résidence Montesquieu, un arrêt suite à son humeur du moment.


             Il y a quelques mois, Kamel, qui était au 2 ème étage, a été prié de déménager pour venir s'installer au 1 er étage tout près de la prétendue victime, Jacqueline Obry. Comment va-t-on faire croire à notre bon juge que Kamel est un violeur en puissance ? Notre mégère de la résidence Montesquieu, mégère que  Shakespeare n'a pas réussi à apprivoiser, gère sa résidence cahin-caha, couci-couça.

               J'ajoute que Kamel n'a pas violé ni tenté de violer; mais, pour nos mégères de l'Isère, il avait l'intention de violer; d'où leur arrêt bien arrêté. Et dire que Nicolas Sarkosy en sait quelque chose.


      dépublication de mon article antérieur chez Mediapart  

       ce même article chez Mediapart

     



       Expulsion

       
        

    





     

       




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