Mon scooter veleco, scooter électrique à 4 roues, de mille watts, assuré à la Maïf comme engin spécial, m'a été volé à Grenoble à la station du tram MC2. Le voleur a désactivé l'alarme et ôté les chaînes antivol. Le scooter veleco Faster est à Grenoble ou dans les environs. J'ai aussitôt prévenu la Maïf où il m'a été dit que la préplainte via internet doit être confirmée par la plainte en bonnes et dues formes auprès de la police. Et dès réception de la pièce officielle, la Maïf ôtera l'assurance pour ce véhicule volé. Le voleur, sans le savoir, est donc rassuré : son scooter est assuré tous risques ! Ma déclaration de vol à mon assureur a la valeur de la roupie de sansonnet ! Et je me suis empressé d'acheter un autre scooter de même valeur ou presque : il s'agit du veleco Gravis. J'ai fourni à la Maïf la facture d'achat qu'on m'avait demandée. C'est logique. Mais pourquoi ne m'a-t-on pas réclamé celle du Faster au moment où ce véhicule a été assuré ? Pourquoi la réclamer quand il a été volé ? Pourquoi me demander photocopie recto et verso de ma carte d'identité alors qu'elle n'a pas été demandée le jour où j'ai choisi de tout assurer chez elle ? Et les prélèvements mensuels ont été effectués régulièrement sans le moindre incident de paiement, au total, à ce jour, plus cent mille euros. La Maïf a géré en dépit du bon sens mon faster, un engin spécial, à ses yeux. La Maïf qui n'est pas naïve me jette de vilains bâtons dans les roues. Je me retire du combat, sachant que je serai indemnisé quand les poules auront des dents. Adieu les 2000 euros que je pensais recevoir pour mon faster de 2600 euros à l'état neuf. C'est ma fille, Nathalie, qui gère cette affaire avec mon plein accord. Cela lui va comme un gant : elle a en plus de sa licence de droit son diplôme droit des affaires. Et elle a réussi à avoir la copie de la facture d'achat du faster. De plus elle a fait la photocopie recto et verso de ma carte d'identité. La Maïf veut savoir si c'est bien moi le propriétaire de l'engin spécial. Comprenne qui pourra dans cette gestion rocambolesque, digne de la Maïf et de son directeur que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Que celui-ci saute de joie ! Dans un an, je serai nonagénaire, ma santé décline. Le Ciel, sans formalité aucune, sans photocopie recto et verso de ma pièce d'indentité, va placer le gai luron que je suis au milieu de tous les saints. Oui, que le directeur de Maïf exulte de joie : il va économiser les 2000 euros que j'attendais depuis belle lurette. A Grenoble, résidence Montesquieu, le 11 juin 2025 Gérard Jeanneau, professeur de lettres classiques, toujours en activité à l'Université de Louvain. photo de mon scooter Veleco Faster roupie de sansonnet .
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