Le
bon Créole de La Réunion
aime moucater,
et son moucatage,
il le dirige volontiers vers ceux qui jouent dans la cour des grands, la cour des gros
zozo.
Ma foi ! à force de vivre dans cette délicieuse atmosphère, j'en suis
venu à moucater
à mon tour; j'ai épousé cet état d'esprit en faisant appel à un moucateur
né, Voltaire; mais j'ai beau frapper à sa porte pour l'inviter à me
prêter sa plume, de façon à affiner celle du gardeur de
vaches que
je fus dans mon enfance, sous l'occupation allemande, il rechigne,
impitoyable : hélas ! le boug n'est pas prêteur.
Et
à son égard, j'ai les mêmes pensées que Thierry Jardinot qui, après
avoir réclamé avec quelques amabilités, mais en vain, un cigarette
à
un dalon de
passage, n'a plus d'autres ressources que de vider tout
le fond de son coeur ! Toute
band famille est passée en revue.
Tristes tropiques,
bel
ouvrage du grand maître Lévi-Strauss; oui, mais la portion du Tropique
du Capricorne qui frôle La Réunion influence un peu trop notre cour des
grands, où
l'on rencontre de bien grands
capricieux, victimes de ce
capricieux Tropique !
Et il n'est pas triste, tant s'en faut, ce petit coin tropical, qui,
d'après Jacqueline Farreyrol, sent si bon la
banane, la
vanille et le cumin !
J'y suis heureux, heureux
comme l'a
été chez lui le cantonnier de Fernand Raynaud. Mais malgré
tout, par moments, je suis confronté au pénible dilemme de
Gargantua : en suivant les aventures de mes gros
zozo je ne sais si je dois, sous les
cocotiers, pleurer comme
une vache ou rire comme un veau - "...
ce disant pleurait comme une vache, mais tout soudain riait comme un
veau".
Au lecteur de se faire une idée !
Gérard Jeanneau
gerard.jeanneau@laposte.net
Je
suis, pour vous tous, votre aimable pote âgé, oui, un pote âgé de 87
ans. Et en suivant mes gros zozo
des Cocotiers et de l'Isère, je raconte objectivement leurs méfaits
avec une plume qui se veut littéraire et qui puise volontiers dans
l'arsenal du littéraire. Qu'on ne soit pas étonné qu'au lieu de madame j'emploie dame
pour les deux dames qui m'ont infligé une cinglante punition sans la
moindre trace écrite. Qu'elles se remettent vite de leurs émotions :
c'est leur sieur Gérard
Jeanneau qui leur fait un petit clin d'œil,
chose fréquente chez l'écrivain. Il n'y a pas d'insulte, il y a tout
simplement une perte totale de considération à leur sujet ! Que le bon
juge veuille bien analyser tout cela avec son aimable balance ! J'en ai
la pleine certitude. J'ai, au contraire, de sérieuses inquiétudes sur
le
sort de mes deux tortionnaires de la résidence Roger Meffreys à Gières,
la dame del Prado, directrice du Cass
à Gières et la dame
Barbier, directrice de la résidence Roger Meffreys à Gières.
Mon infatigable souris m'a soufflé à l'oreille tortionnaire,
une hyperbole plus hyperbolique que l'hyperbole traditionnelle. Proust,
dans son œuvre, n'en a trouvé aucune semblable. L'y chercher, c'est
peine perdue; sa merveilleuse madeleine, qui éveille nos papilles et
nous fait miroiter un passé qui se dérobe à nos yeux, ne vaut pas mon
intraitable souris.
voir maltraitance en
France chez wikipedia
Ça
sent la banane
La
cigarette de
Thierry
Jardinot
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